L’idée est venue de l’observation de la propagande sécuritaire des transports en commun de la ville. Des termes comme “suspicious”, employés dans les annonces vocales et les affiches, renforcés par les caméras de surveillance, transforment leurs connotations sémantiques.

J’ai repris les définitions originelles de ce lexique, que j’ai sectionnées et écrites sur des planches de bois ; planches que j’ai posées sur les toits des abribus de stations qui se suivent sur certaines lignes de bus à double étage.

Ce travail propose aux habitants de la ville de redécouvrir ce vocabulaire dans un jeu de piste induit par leurs déplacements quotidiens.
La diffusion de cette oeuvre passe donc par le dialogue qui s’opère entre foule et individu, l’interaction avec les différents graphismes publicitaires, et le jeu du principe en lui-même.